Au cours de nos précédents articles, nous avons parlé du désir sexuel comme une caractéristique principale de l’adolescence. En effet, cette période se manifeste par un désir fort de relation sexuelle. Certains adolescents parviendront à convertir cette énergie sexuelle et à l’investir sur d’autres activités, une autre catégorie s’aventurera dans les relations sexuelles avec des partenaires de sexe opposé et la majorité d’entre eux se livreront à la masturbation. De façon simple la masturbation est une pratique qui consiste à provoquer le plaisir sexuel par l’excitation de ses parties génitales ou celles de son partenaire avec les mains ou des objets. Cette pratique concerne aussi bien les garçons que les filles. Elle est presque lié à la l’existence de l’homme et concerne toute les tranches d’âges bien que les adolescents soient les plus touchés ; en effet l’individu commence à se masturber de façon reflexe très tôt dans l’enfance autour de 6-7 mois chez les garçons et de 10- 11 mois chez les filles. Cependant, c’est à partir de l’âge de 2-3 ans que les enfants se masturbent avec l’intention de rechercher un certains plaisir.
A l’adolescence, la masturbation est la pratique sexuelle la
plus rependue et les adolescents les plus concernés sont âgés entre 12 et 18
ans. Cette pratique est entretenue par le fait de regarder les films
pornographiques qui présentent une fausse réalité des relations sexuelles. L’adolescent(e)
se lance dans une quête de plaisir centré sur ca propre personne, un plaisir
purement égoïste. C’est une attitude qui exprime une certaine frustration, une
solitude, un manque d’affection etc. Les études tendent à montrer que les garçons se masturbent plus que les filles.
Sur le plan médical, les
chercheurs s’accordent à dire que la masturbation est sans danger pour l’organisme. Cependant sa pratique régulière pose de réels
problèmes psychologiques et moraux. Sur le plan psychologique la pratique
régulière de la masturbation peut renvoyer à l’expression d’une souffrance
affective, elle peut également entraîner une certaines dépendance du sujet à
cette pratique ce qui pourrait contribuer affaiblir notre personnalité en nous
maintenant constamment dans le doute et la culpabilité. En effet plusieurs
adolescents déclarent être très gênés après une pratique de masturbation :
« avant de me masturber je suis très
content mais, après j’ai toujours honte » nous déclare un adolescent
de 17 ans. Sur les plans éthique et
morale, la masturbation est un acte immoral condamné par les plupart des religions.
Elle est considérée comme un parasite pour les relations amoureuses conventionnelles.
Les adolescents engagés
dans cette pratique ont souvent du mal à trouver des voies de sorties. Le père Jean Benoit Casterman propose et
explique un ensemble d’étapes pour s’en sortir dans son ouvrage « Réussir
ta vie sentimentale et sexuelle ». Il s’agit : d’éviter de
dramatiser, d’essayer de nommer son désir, d’éviter les tentations, de se
décharger de son problème, de réduire progressivement la pratique de la
masturbation, de s’engager dans les
activités positives, de ne pas écouter ceux qui nous pousse aux rapports
sexuels, de ne pas se décourager en cas de rechutes.
Que
pensez-vous de la masturbation ?
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Ric le pote des
ados.
La masturbation pr moi est une pratique qui aliéné l'adolescent. Car elle conditionne la vie psychologique et même physique de ce dernier dans ce sens qu'elle faiblit la libido de l'individu en face d'une relation sexuelle normale. Psychologique parce que enfin de compte l'esprit est corrompu par cette pratique, je veux dire tabou
RépondreSupprimerje suis d'accord avec toi myri sur le principe d'aliénation et même de dépendance psychologique mais sur le plan biologique et libidinal il semble ne pas avoir de conséquences. C'est du moins le point de vue de plusieurs chercheurs.
RépondreSupprimerRic