WELCOME TO YOU

WELCOME TO YOU

Projets d'avenir Ados

Les Ados rêvent tous d'un lendemain meilleur, d'un avenir couronné de succès. Notre mission c'est de les accompagner...

Ados et TIC

Les Ados sont de nos jours qualifiés de génération tête baissée, la multiplication des réseaux sociaux et l'avancée des TICs les y contraignent. Seulement cette nouvelle façon de vivre est très souvent source de conflit avec les générations d'adultes...

Ados et Divertissement

Le divertissement occupe une place de choix dans la vie d'un Ados. Les moments de retrouvailles entre Ados sont particulièrement mémorables...

Ados en difficultés

L'adolescence, bien qu'étant une période de joie et de bonheur est souvent marquée par des difficultés. Les Ados sombrent parfois dans la délinquance, l'alcool, la drogue, etc.... Notre mission est de les aider à remonter la pente...

Ados face aux Parents

Les Ados sont dans la plupart des temps incompris de leurs parents, ils sont permanemment en conflit. Les parents doivent se former à l'éducation des Ados et les Ados à la communication avec les adultes...Notre mission est d'être médiateur entre les deux parties...

dimanche 31 décembre 2017

Ça dit quoi?: Les adolescents à l’épreuve des réseaux sociaux



Les adolescents à l’épreuve des réseaux sociaux

            Etre connecté fait partie des activités  les plus courantes des adolescents de nos jours. Un sondage  mené par la « Common Sense Media » en 2009 aux Etats unis a démontré que 51%  des adolescents se connectent à leur réseau social favori au moins une fois par jour, 22% le font plus de 10 fois quotidiennement. Les plateformes comme Facebook, tweeter, YouTube, Whatsapp, Instagram, Snapchat… qui se sont développées à grande vitesse ces derniers années sont hautement plus populaires et plus utilisées par les adolescents parce qu’elles offrent des opportunités de se divertir mais également d’être constamment en communication. Cette hyper connectivité amène les parents qui se situent à des années lumières des adolescents, à qualifier ces derniers de « génération  androïde ».

Pourquoi les adolescents raffolent-ils des réseaux sociaux ? 
             Plusieurs raisons peuvent expliquer la forte utilisation des réseaux sociaux par les adolescents. Il s’agit principalement de satisfaire leurs besoins d’appartenance et de reconnaissance. Ces besoins se manifestent par l’envie d’être à la mode, d’être en contact avec les autres, et d’échanger des expériences  avec leurs amis et proches. Il s’agit également de se faire connaitre  et de faire la connaissance  de nouvelles personnes. L’usage des réseaux sociaux permet aux adolescents d’échapper à l’ennui, à la solitude, de résoudre les problèmes émotionnels, d’avoir des réponses à leurs questions et doutes. C’est également le moyen d’évaluer leur popularité en fonction du nombre de « j’aime » et de « followers » cumulés. Le profil des ados sur les réseaux sociaux sont des facettes de leur identité.

Quelques  aspects positifs              
Les réseaux sociaux améliorent la communication entre les ados en  renforçant  les liens sociaux  et les aptitudes techniques d’utilisation des smartphones et ordinateurs. Ils permettent aux ados de réaliser plusieurs activités de socialisation aussi bien  en ligne que hors ligne. Il s’agit entre autres de rester en  contact avec sa famille, les amis, de se faire de nouveaux amis, de partager leurs passions, leurs centres d’intérêts, leurs hobbies et points de vue,  d’échanger les photos, vidéos ou encore de discuter d’un sujet précis. Les ados  s’ouvrent  au monde grâce aux réseaux sociaux. C’est aussi le moyen par lequel ils  font de multiples rencontres  avec d’autres jeunes. Les réseaux sociaux se présentent également comme un espace d’expression et d’acquisition d’autonomie pour les adolescents. En effet, c’est le lieu où ils se sentent libre de s’exprimer sans la censure des parents.

L'usage abusif des réseaux sociaux : quels risques ?
L’utilisation des réseaux sociaux peut toutefois comporter des risques, compte tenu de la capacité plus limitée de certains adolescents à s’autoréguler et de leur tendance à se faire influencer par les pairs. Certains adolescents  manquent parfois de vigilance et ne se posent pas  toujours de questions sur le type de messages, de photos ou de vidéos qu’ils mettent en ligne. L’usage des réseaux sociaux  expose d’une part les adolescents aux phénomènes de cyber intimidation et de cyber criminalité. La cyber intimidation est un phénomène qui consiste à utiliser les médias numériques afin de diffuser des informations fausses, embarrassantes, pornographiques ou bien hostiles sur autrui (O’keeffe et Clarke Pearson, 2011). Alors que, la cyber criminalité renvoie aux  attaques virales, aux logiciels espions, aux usurpations d’identité, aux vols de données personnelles, à la réputation en ligne dans la mesure où sans s’en rendre compte les enfants peuvent nuire à eux-mêmes ou à leur réputation via des conversations privées, des échanges d’emails, de vidéos... 

D’autre part, l’usage abusif des réseaux sociaux affecte également plusieurs sphères de leur vie. Sur le plan scolaire,  par exemple, une connexion permanente impacte sur la qualité et le temps de sommeil, par conséquent,  réduit considérablement le temps d’étude.  La plupart des  ados  se privent de sommeil au profit des réseaux sociaux et il leur arrive de somnoler en classe  pendant les cours.
Sur le plan relationnel, les réseaux sociaux appauvrissent considérablement  les interactions humaines et plongent les adolescents dans la solitude.
Sur le plan psychique, certains adolescents ne parviennent plus à se passer de leur téléphone. On parle dès lors de dépendance ou d’addiction. Cette addiction,  se manifeste par une  utilisation incessante du téléphone. Que ce soit dans leur chambre,  dans la rue, en voiture, au marché, chez le médecin,  pendant les courses, les tâches ménagères et parfois même à l’école, les adolescents sont toujours connectés. Les situations telles que la perte du téléphone, la batterie faible, les perturbations de réseaux, l’attente de réactions à un message, à un « post » ou un commentaire négatif suscitent généralement une forte anxiété et parfois même, de l’agressivité chez certains adolescents. Cette forte anxiété liée à l’impossibilité de jouir de son téléphone est désignée par l’expression « nomophobie ».   Les réseaux sociaux laissent également cours aux pratiques  telles que  le harcèlement, l’humiliation  qui favorisent la perte d’estime et de confiance en soi et peuvent conduire certains adolescents au repli sur soi, voire au suicide.

Comment agir ?
Les parents, les éducateurs et autres adultes se doivent de se mobiliser pour accompagner les adolescents à une meilleure utilisation des réseaux sociaux. Il n’est aucunement question de leur en interdire l’accès, mais d’avoir avec eux un dialogue préventif afin de les sensibiliser sur les dangers des réseaux sociaux. Le défi est de faire de notre adolescent le modérateur de ses interactions sur les réseaux sociaux de façon à ce qu’il puisse interpeller ses interlocuteurs lorsque ceux-ci dépassent certaines limites et de pouvoir si nécessaire les exclure de sa liste d’amis. Par ailleurs, les parents peuvent également travailler à limiter le nombre d’écrans dans les ménages notamment dans les chambres, à établir une charte d’usage d’internet pouvant englober les paramètres telles que le temps de connexion, les sites autorisés, l’usage commun de l’ordinateur  avec les autres membres de la famille...
Les parents doivent certes développer une relation de confiance avec leurs adolescents, mais aussi rester vigilant sur quant à  l’usage des réseaux sociaux par ces derniers.

Comment se comportent les adolescents autour de vous vis-à-vis des réseaux sociaux ?
Laissez votre commentaire

Ric le pote des Ados


jeudi 30 novembre 2017

Ça dit quoi ? : Alcools, drogues, tabac à l’adolescence




Alcools, drogues, tabac à l’adolescence


x
L’adolescence est à la fois une  période privilégiée de quête d’autonomie  et d'expérimentations nouvelles, propices à l'adoption de comportements à risque.  La consommation des produits psychoactifs (alcool, tabac, drogues…) appartient à la panoplie de comportements à risque chez les adolescents. Ces produits pouvant être accessibles en vente libre (alcool, tabac) où être considéré comme illicite (cannabis, tramol, cocaïne…), sont susceptibles d’engendrer la dépendance chez les adolescents qui en consomment régulièrement. Le caractère psychoactif se reconnaît par ses modes d'actions sur le cerveau et les effets qui en découlent. La dépendance aux substances psychoactives peut être de deux natures différentes, qui sont souvent associées:

-  la dépendance physique, lorsque  l'organisme exige pour conserver son état d'équilibre un apport régulier et parfois croissant de la substance ;
-  La dépendance psychique, lorsque le sujet recherche de manière irrépressible le plaisir ou le  bien-être apporté par la drogue ou alors  ressent un besoin incontournable de chasser un sentiment de malaise.

 Depuis  quelques  années,  la circulation et la consommation des stupéfiants en milieu scolaire a atteint la côte d’alerte, touchant même les établissements réputés pour leur rigueur. Les médias informent régulièrement l’opinion publique au sujet  des élèves surpris en flagrant délit de possession et /ou de consommation de drogues en milieu scolaire. Ce sont pour la plupart des garçons âgés entre 14 et 19 ans.  Au Cameroun, les drogues les plus accessibles aux élèves sont celles dont les prix sont relativement bas, notamment le « tramol et cannabis ». Ces deux substances constituent également la porte d’entrée pour d’autres drogues telles que la cocaïne ou l’héroïne. La consommation de tels produits  par un adolescent n'est jamais anodine et doit toujours être considéré par l'entourage comme un signal de mal être qui doit être  pris en considération.

Quelles peuvent être les causes explicatives de la consommation des substances psychoactives chez les adolescents ?
Nous distinguons quatre principales causes socio-affectives qui expliquent partiellement  la consommation de drogue par l’adolescent. Il s’agit notamment:
-         Du  sentiment d'abandon qui peut être consécutif  à l’absence  d’un ou des deux parents,  ou encore à une situation familiale délétère  (conflits, divorce…).
-         De la difficulté à donner un sens à sa vie de façon spécifique, et à la vie en général. L’adolescent se retrouve généralement dans des situations où il remet tout en question et ne propose aucune alternative non plus.   
-     Du désir de transgresser les interdits.  Un désir qui trouve généralement un terrain propice lorsque le style éducatif est autoritaire, un entourage familial presque toujours hostile à l’adolescent.
-         Du désir d’appartenance à un groupe. Pour être accepté dans un groupe les adolescents  doivent parfois se conformer à certaines règles qui peuvent quelques fois renvoyer aux conduites à risque telles que la consommation des substances psychoactives.  Il s’agit de « payer les frais  d’adhésion » afin d’être reconnu comme membre de la bande.

Quelles peuvent être les conséquences  de la consommation des substances psychoactives chez les adolescents ?
Les conséquences de la consommation  des substances psychoactives par les adolescents sont nombreuses et touchent plusieurs sphères. Sur le plan de la santé,  le cerveau à l’adolescence est encore jeune. L’utilisation des stupéfiants peut donc induire des altérations importantes sur sa maturation et par conséquent exposer les adolescents à des troubles psychologiques. Ces substances favorisent également l’accélération du rythme cardiaque, et chez certains adolescents un assèchement de la bouche, des vomissements, des tremblements, des crises d’angoisse, des sensations de faim...

Sur le plan comportemental, en fonction de la quantité consommée et de la sensibilité individuelle, les substances psychoactives provoquent chez les adolescents des sensations récurrentes de fatigue,  des conduites d’évitement et de détachement, de l’inactivité  et du changement du rythme de sommeil. En effet les adolescents qui consomment ces substances passent beaucoup de temps à dormir. Certains d’entre eux ont tendance à être violents ou agressifs.

Sur le plan social et spécifiquement scolaire, on note chez ces adolescents une altération globale des capacités cognitives (mémorisation, attention, apprentissage…). D’autre part, les adolescents qui consomment régulièrement les substances psychoactives ont généralement un taux d’absentéisme scolaire élevé et courent le risque de se faire exclure de leurs établissements scolaires. Tous ces éléments concourent aux échecs et décrochages scolaires  de ces adolescents.  



Face à la recrudescence de la consommation du tabac, de l’alcool et des drogues par les adolescents, les  mesures correctrices  les plus courantes sont répressives. Dans les établissements scolaires, par exemple au-delà des sanctions académiques (avertissement, blâme, exclusion temporaire ou définitive) les élèves  détenteurs ou consommateurs de ces substances sont très souvent remis à la police ou à la gendarmerie. Dans certains établissements scolaires des fouilles systématiques et inopinées sont régulièrement organisées pour lutter contre le phénomène. 

En plus de ces actions, deux aspects majeurs méritent d’être pris en compte dans cette lutte. Il s’agit d’une part de l’éducation et de la sensibilisation des adolescents et de leurs familles  et d’autre part de l’intégration systématique d’une prise en charge psycho-thérapeutique des adolescents confrontés à cette situation.

Selon vous qu’est ce qui peut expliquer la consommation des de l'alcool, du tabac et des drogues par les ados?

Laissez votre commentaire !



Ric le pote des ados.

mardi 24 octobre 2017

Ça dit quoi ? : L'intimité à l'Adolescence




L' intimité à l'Adolescence 

« Je ne veux voir personne dans ma chambre en mon absence » ; « Pourquoi avez-vous fouillez dans mes affaires ? » ; « Nul n’entre ici sans toquer » ; « Interdit d’entrer ici ». Voilà quelques morceaux choisi d’expressions et de messages des adolescents pour exprimer leur besoin d’intimité. Venant des parents, nous entendons régulièrement dire «  Je ne comprends pas cet enfant, il est toujours dans sa chambre » ou encore « Il /Elle est  très cachotier ».

L’intimité chez l’adolescent est besoin essentiel  pour son développement harmonieux. Nous devons considérer l’intimité comme un espace privé de croyances, de  pensées, de  rêves, de projets qui fait de l’adolescent un être unique et différent des autres. L’intimité s’acquiert progressivement tout au long de l’évolution de l’individu. A l’adolescence elle se manifeste d’abord par la prise de conscience des différents changements corporels ensuite par des conduites égocentriques, enfin par des conduites d’isolement et/ou d’évitement.

La prise de conscience des changements corporels, se manifeste généralement avec l’apparition des caractères sexuels secondaires. Il s’agit par  exemple du fait que les jeunes adolescents n’exhibent plus leur nudité. On observe à un moment de la vie que des jeunes ados refusent de se  laver avec les autres enfants, se préoccupe plus de leur pudeur physique etc.

Les conduites égocentriques renvoient au désir pour l’adolescent de vouloir tout ramener à sa personne. Il s’agit par exemple du  désir d’être maitre de ses pensées, de ses croyances, de ses décisions et de ses projets. Les adolescents  refusent de partager ce qu’ils possèdent avec les autres et principalement avec leur cadet. Il peut s’agir entre autres des vêtements ; des gadgets (téléphones, tablettes, MP3, jeux vidéo…)

Les conduites d’isolement et/ou d’évitement renvoient au processus de prise de distance entre les adolescents et les parents. On dit qu’il /elle entre dans leur bulle. Le désir d’intimité ici, se manifeste de plusieurs manières. Certains adolescent(e)s se renferme sur eux même, d’autres s’enferment dans leur chambres et évitent les espaces collectifs comme le salon ou la cuisine. La quête de l’intimité à l’adolescence peut quelques fois déboucher sur des conduites à risque, typiques de l’adolescence  pouvant se manifester par des fréquentations douteuses,  la consommation des stupéfiants (tabac, alcool, drogue,)  des absences  scolaire, etc.

Les parents se doivent certes d’être vigilent, mais surtout, ils doivent pouvoir respecter ce besoin d’intimité qui permet aux ados de  couper réellement le cordon, de se détacher et de poursuivre leur autonomisation. Le respect de ce besoin pourrait également permettre de respecter la vie privée de l’ados et par conséquent,  d’améliorer la qualité des relations avec eux /elles.

Comment s’est manifesté le besoin d’intimité pendant votre adolescence?

Laissez votre commentaire !
 
Ric Tchassep Le pote des ados

vendredi 12 mai 2017

Ça dit quoi?: Les besoins fondamentaux de l’adolescent(e)


Les besoins fondamentaux de l’adolescent(e)

Les relations des entre les parents et leurs progénitures évoluent et se transforment au fil de leur développement.  Si le jeune enfant a tendance à obéir aveuglement et à se soumettre aux ordres et volontés des parents, l’adolescent(e) a la particularité de vouloir faire valoir son point de vue et de remettre en question l’autorité parentale.

Très souvent les parents ne se rendent pas compte des changements physiologiques et psychologiques qui s’opèrent chez leur progéniture pendant la période de l’adolescence. De ce fait, les parents ne mesurent pas toujours  l’urgence d’adapter leur mode d’entrée en relation et communication avec les adolescents. C’est ainsi que les différentes réactions des parents peuvent favoriser la survenue d’un mal-être des adolescents et générer  des crises au sein  des familles.

En effet, certaines familles sont divisées à cause des interactions conflictuelles entre parents et adolescent(e)s. Dans certains cas, ces tensions familiales se manifestent par des conduites antisociales telles que les fugues, la consommation des drogues, la délinquance juvénile…

Plusieurs hypothèses peuvent expliquer ces situations. L’une d’entre est celle des besoins fondamentaux des adolescent(e)s. Oui les adolescents ont des besoins et les parents se doivent de  les connaitre afin d’améliorer la qualité des interactions et de la communication avec ceux-ci. Nous présentons ici de façon sommaire ces besoins et dans les prochains articles.

-      Le besoin d’amour : La plupart des parents aiment leurs adolescent(e)s malheureusement, un  grand nombre d’entre eux /elles ne se sentent pas aimer par ceux-ci.  Les parents  se doivent donc d’apprendre les langages d’amour des adolescents (voir l’article sur : Quel langage d’amour pour les ados)
-       Le besoin de communiquer : L’adolescence est une période de grands  changements (physiologiques, psychologiques et sociaux). La communication est un excellent moyen pour comprendre non seulement ces changements mais pour interagir avec les personnes qui l’entoure et comprendre le monde.
-      Le besoin d’affirmation de soi : A l’adolescence, on assiste à l’entrée en maturation des organes biologiques et des fonctions psychologiques. Cette situation va amener l’adolescent à se construire une identité propre différente de celle du parent. les parents se doivent d’accorder un intérêt particulier aux idées ; pensées et opinions des adolescents en vue créer un climat relationnel harmonieux.
-   Le besoin d’appartenance : L’adolescence est encore appelée « âge de la bande ». L’appartenance à un groupe social est donc essentielle pour la construction de soi. Avant de construire sa propre identité l’adolescent a besoin de ressembler aux autres et de s’identifier aux pairs.
-  Le besoin d’autonomie : L’autonomisation  renvoie au processus d’acquisition de  l’indépendance et à l’affranchissement de l’autorité parentale. La construction de l’autonomie  va dépendre de la qualité d’interaction entre les adolescents et leurs parents. Une meilleure qualité d’interaction entrainera une meilleure acquisition de l’autonomie.
-    Le besoin de sexualité génital : Dès la naissance le vécu de la sexualité est une réalité chez le jeune enfant. A l’adolescence on assiste à une forte sécrétion hormonale et une maturation des caractères sexuels secondaires.  Le désir sexuel est désormais tourné vers  le sexe opposé. C’est l’âge des premières relations amoureuses. (voir l’article sur : Premières expériences sexuelles des adolescent(e)s)

Dans nos prochains articles nous aborderons chaque besoin de façon individuelle en présentant ses manifestions et en proposant des mesures simple pour identifier et répondre à ce besoin.

Citez deux besoins prioritaires que vous avez identifiez chez votre adolescent(e)?


Ric le pote des Ados 



mercredi 22 mars 2017

Ça dit quoi ? : Adolescents et premières éjaculations


 Adolescents et premières éjaculations


Tout comme les premières règles chez les filles, les premières éjaculations sont une étape importante de la vie de l’adolescent.  Elles témoignent de la maturation sexuelle des organes génitaux donc, de la capacité à procréer.  L’âge des premières éjaculations est variable d’une personne à l’autre mais, en  général elles apparaissent entre 12 et 15 ans.
Au début de la puberté, les testicules grossissent et des érections spontanées peuvent se produire. Ces érections spontanées vont devenir de plus en plus fréquentes et elles pourront parfois être suivies d’éjaculations.
Chez la plupart des garçons  les premières éjaculations se produisent la nuit pendant le sommeil. C’est pour cette raison qu’elles étaient aussi appelées par le passé « pollution nocturne ».
Les éjaculations nocturnes sont donc un phénomène normal du développement de l’individu qui survient à l’adolescence. Il n’est donc pas nécessaire de s’en inquiéter ou d’en avoir honte. Les érections peuvent même survenir plusieurs fois par nuit avec une durée moyenne de 15 minutes.
Les  éjaculations à l’adolescence sont très souvent des sources de plaisir sexuel pour le jeune garçon. Celui-ci pourrait avoir tendance à  chercher à reproduire ce plaisir ressenti, ce qui pourrait  le conduire à pratiquer la masturbation.
Bien qu’étant une étape importante du développement chez  l’homme, les premières  éjaculations  ne sont  pas immédiatement remarquées par l'entourage ni même avouées par le garçon comme les  premières menstruations chez les filles.
En général, les  premières émissions de sperme chez les garçons ne contiennent pas  de spermatozoïdes et par conséquent ne peuvent féconder. Cependant, en fonction des organismes, il arrive parfois que les premières émissions de sperme contiennent des spermatozoïdes matures ayant la capacité de féconder. Face aux premières éjaculations certains  adolescents sont souvent inquiets : «  mon sperme est trop transparent, est-il de bonne qualité ? Mon sperme est très peu… »
Pas de panique ce qui est important c’est plus la qualité du sperme que sa quantité.Pour ce qui est de la transparence nous ne devons pas nous inquiéter.  Les organes qui fabriquent le sperme ne sont peut-être pas encore complètement matures. La couleur du sperme va changer progressivement  pour avoir une coloration blanchâtre ou jaunâtre en fonction des individus. Si le sperme est plutôt de couleur marron, cela suppose qu’il y a du sang dans le sperme et ce n’est pas normal. Dans ce dernier cas il faut en parler à un adulte en vue de consulter un médecin.
Avec les premières éjaculations le garçon devient un  jeune homme capable de procréer c’est à dire de devenir papa en cas de rapport sexuel non protégé. 

Laissez votre commentaire !

Ric le pote des Ados 






mercredi 18 janvier 2017

Ça dit quoi ?: Les adolescentes, les règles et le cycle menstruel !


Les adolescentes, les règles et le cycle menstruel  !

L’apparition des caractères sexuels secondaires marque l’entrée dans l’adolescence. Parmi les multiples changements qui se produisent sur le plan biologique, figure en bonne place l’apparition des premières règles chez les filles. La plupart des adolescentes sont généralement surprises par leurs premières règles.  Linda, une jeune fille de 20 ans  nous confie : « j’avais 11 ans quand j’ai eu mes règles pour la premières fois. Lorsque j’ai vu le sang dans mon caleçon, j’ai eu peur, j’ai pensé que je me suis blessée ». Elle rajoute plus loin « quand j’ai su que c’était les règles,  j’ai pensé que j’étais anormale parce que ma grande sœur de 14 ans n’avait pas encore les siennes ». Chaque adolescente doit savoir que l’apparition des règles est une étape normale du développement  qui signifie tout simplement, qu’elles sont désormais capables de procréer.

De nos jours, les premières règles apparaissent de plus en plus tôt généralement entre 9 et 13 ans. En de mots simples, on entend par règles un écoulement périodique du sang hors du vagin pendant 2 à 7 jours en fonction de la longueur du cycle menstruel. Pour la majorité des adolescentes, l’écoulement des règles est douloureux  surtout pendant les premiers jours de saignements.  Le cycle menstruel quant à lui renvoie à la période allant du 1er jour des règles jusqu’à la veille des prochaines règles. Cette période varie de 21 à 35 jours en fonction des organismes. La durée moyenne d’un cycle menstruel est de 28 jours.  En général, chez les adolescentes, le cycle menstruel n’est pas régulier ; c'est-à-dire que les écarts entre les saignements ne sont pas constants. Ils peuvent être très longs ou très courts.
Le cycle menstruel comporte quatre  phases à savoir : la phase menstruelle ou règles, la phase pré-ovulatoire ou folliculaire, la phase d’ovulation et la phase post-ovulatoire ou  lutéale.  

Pendant la  phase folliculaire, le corps de l’adolescente sécrète les hormones, principalement les  œstrogènes  et les folliculostimulante (HFS) et, se prépare à accueillir  une grossesse potentielle. La durée de cette phase varie en fonction de la longueur du cycle.
La phase d’ovulation est la période pendant laquelle les  sécréterions hormonales sont au maximum. C’est pendant cette phase que l’ovule mûr est libéré. Cette période est d’environ 5 jours soit 3 jours avant l’ovulation et 2 jours après.   

La phase post ovulatoire ou  lutéale. Cette phase est la plus stable. Elle dure environ 14 jours. Dans cette phase, deux issues sont possibles : soit  la fécondation n’a pas eu lieu, l’endomètre et l’ovule libéré se désintègrent et, coulent sous forme de règles : le cycle recommence. Soit il y a eu fécondation et, l’œuf vient s’implanter dans l’endomètre : c’est la grossesse.

Il est important de savoir compter son cycle pour bien comprendre et maîtriser le fonctionnement de son organisme. Pour compter son cycle, la première étape consiste à connaitre sa longueur. Je dois par exemple savoir si j’ai un cycle de 26 jours, de 28 jours ou de 31 jours.
Ensuite je dois soustraire la durée de la phase lutéale qui est de 14 jours. J’obtiens alors la date probable de l’ovulation.Pour un cycle de 26 jours par exemple la date probable de l’ovulation serait le 12ème  jour. Pour un cycle de 28 ce serait le 14ème et pour un cycle de  31 jours elle serait le 17ème jour. Les figures ci-dessous illustrent :



Le cycle menstruel peut présenter un certain nombre de dysfonctionnements tels que les règles douloureuses, trop abondantes, trop faibles, trop rapprochées ou trop espacées ou même encore une absence  totale de règles. Si tu es concernée par un de ces cas, ou si tu as des difficultés à compter ton je te conseille  d’en parler soit avec tes parents, soit avec une grande sœur ou une tante en qui tu as confiance. Tu peux également en parler avec moi en écrivant sur la page https://www.facebook.com/LE-POTE-DES-ADOS-1719167558320393/.  Tu pourrais aussi demander à tes parents de t’amener rencontrer un médecin gynécologue.
Connais-tu compter ton cycle menstruel ? Quelles sont les difficultés que tu rencontres avec ton cycle ?
Laissez votre commentaire !
Bonne et heureuse année 2017
Ric le pote des ados.